Saviez-vous que le Tarn est l'un des rares départements français à abriter cinq sites et objets inscrits au patrimoine mondial ? Si vous avez prévu de visiter la terre natale de Toulouse-Lautrec et de Jean Jaurès, ne passez pas à côté de ces merveilles ! A découvrir en faisant une étape au 9 en Cuisine ouvert le dimanche .
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La Cité épiscopale d'Albi
Ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, Albi mérite bien de figurer parmi les merveilles du Tarn.
Lors de votre séjour dans le département, une halte à Albi s'impose pour admirer les teintes pourpres de la cathédrale Sainte-Cécile et pour déambuler dans les jardins du palais de la Berbie.
Découvrir ces 5 trésors classés par l'UNESCO.
La brique rouge, omniprésente dans la ville, prend des teintes roses le matin, orange sous le soleil de midi et rouges garance le soir.
Avec ses 113m de long, 35m de large et son clocher de 78m de haut, la cathédrale Saint Cécile (en photo ci-dessus) est la plus grande cathédrale de briques au monde.
Ce majestueux monument est visible de partout dans la ville.
Un autre ensemble architectural incontournable est l'ancien palais des évêques ou palais de la Berbie.
Construit au XIIIe siècle, ce château sert aujourd'hui d'écrin au musée Toulouse-Lautrec
La Mappa Mundi d'Albi
La Mappa Mundi d'Albi est une carte datant du VIIIe siècle. Il s'agit plus précisément de l'un des 77 feuillets d'un manuscrit appartenant au chapitre de la cathédrale d'Albi.
Elle est l'une des deux plus anciennes représentations du monde tel qu'il était perçu à l'époque, un autre carte de la même période étant conservée au Vatican.
Cette carte médiévale très rare a été inscrite au Registre Mémoire du Monde de l'UNESCO en 2015.
Peinte sur un parchemin assez épais en peau de chèvre ou de mouton, elle représente le monde sous forme de fer à cheval.
Comme cela se faisait déjà dans l'Antiquité, cette carte représente un monde centré autour de la Méditerranée.
On peut y déchiffrer une cinquantaine de noms de villes, de régions, de fleuves, de mers et de vents
Les constructions Vauban aux Cammazes
Dans le Tarn, vous pourrez aussi découvrir sur la commune des Cammazes une prouesse technique imaginée par Vauban et construite à partir de 1686 : la Rigole de la Montagne Noire et la Voûte Vauban (une voûte-tunnel de 122 mètres).
La rigole de la montagne Noire est un canal qui alimente en eau le fameux canal du Midi !
Grâce au prolongement de cette rigole et au creusement de la percée des Cammazes (aussi appelée "Voûte Vauban") l'eau de la montagne Noire emprunte le lit du Laudot pour rejoindre le bassin de Saint-Ferréol.
Véritable symbole du génie de Vauban, ce site attire aussi bien les passionnés d'histoire que les sportifs et les amoureux de la nature. En effet, ces étonnantes constructions sont aussi un havre de paix pour les randonneurs.
S'étendant sur 28 km entre la prise d'eau d'Alzeau et les Cammazes, le chemin qui longe la rigole est un petit paradis de verdure et d'eau où il fait bon se promener.
Notre-Dame du Bourg à Rabastens
L'église Notre-Dame du Bourg, située à Rabastens dans le Tarn, est un joyau du style gothique méridional.
L'édifice, qui fête ses 700 ans d'existence en 2018, a été classé en 1998 au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des monuments remarquables sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
De la chapelle originale, il ne reste que le portail aux huit chapiteaux qui marque toujours l'entrée du bâtiment.
Mais l'édifice étonne et impressionne surtout par sa décoration intérieure époustouflante, où prédominent le rouge flamboyant, le bleu et l'or.
Ces peintures murales présentent un état de conservation exceptionnel car elles ont été redécouvertes par hasard au XIXe siècle lors d'une restauration.
Les tapisseries de Dom Robert réalisées à Aubusson
La cinquième merveille du Tarn à ne pas manquer se trouve au cœur de l'Abbaye-École royale de Sorrèze.
C'est là que vous pourrez visiter le musée Dom Robert et admirer d'étonnantes tapisseries du XXe siècle.
Dom Robert (1907-1997) était un moine bénédictin de l'Abbaye d'En Calcat, située à Dourgne dans le Tarn.
Mais il est surtout connu comme l'un des maîtres de la tapisserie du XXe siècle.
Profondément inspiré par la contemplation de la nature, il a travaillé dans les ateliers d'Aubusson et a transcrit sur ses tapisseries un univers coloré et foisonnant.
TOULOUSE-LAUTREC –
Peintre et illustrateur français, Henri de Toulouse-Lautrec est un représentant important du postimpressionnisme. Sa vie fut marquée par la maladie génétique rare dont il était atteint.
Henri de Toulouse-Lautrec :Né le 24 novembre 1864 à Albi, Henri de Toulouse-Lautrec commence à dessiner dès son enfance. Ses parents Alphonse Charles de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Zoë Tapié de Céleyran, sont cousins au premier degré. À cette époque les mariages dans la noblesse étaient courants entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. En 1865, ses parents se séparent et Henri est placé sous la garde de sa mère. Il vit toutefois une enfance heureuse. Mais, dès le début de son adolescence le jeune homme cesse brutalement de grandir en raison d'une maladie osseuse et de deux chutes de cheval qui le laissent difforme.
Henri Toulouse-Lautrec commence alors à peindre et à dessiner, puis s'installe à Paris en 1882 pour parfaire sa connaissance de l'art. Il s'imprègne de l'impressionnisme et se lie d'amitié avec Edgar Degas et Vincent Van Gogh. Il fréquente les cabarets, notamment le Moulin Rouge, et les immortalise dans ses toiles ainsi que sur des affiches (Moulin rouge, La Goulue, 1891). Il peint également les théâtres, les cafés-concerts et les maisons closes (Au salon de la rue des Moulins, 1894) dont il saisit les personnages sur le vif. Il devient alors une figure emblématique des nuits parisiennes. L'alcoolisme et la syphilis viennent à bout de sa santé fragile en 1901, date à laquelle il se trouve paralysé. Il meurt le le 9 septembre de la même année au château de Malromé (France) à seulement 37 ans.
La maladie génétique de Toulouse-Lautrec
En 1874, la maladie d'Henri de Toulouse-Lautrec se révèle et les médecins lui diagnostiquent la pycnodysostose, un syndrome génétique sûrement dû à la consanguinité de ses parents, cousins au premier degré. Celle-ci a pour particularité d'affecter le développement des os et de les fragiliser. En 1878, alors doté d'une ossature fragile, Henri de Toulouse-Lautrec, est victime d'un événement qui va marquer sa vie : en se levant d'une chaise il glisse et se casse le fémur. Sa maladie empêche la fracture de se remettre correctement ce qui aggrave son retard de croissance. L'année suivante, il se fracture l'autre jambe à la suite d'une chute banale, ce qui aura pour conséquence de stopper définitivement la croissance Toulouse-Lautrec. Atteint d'une forme de nanisme, celui-ci ne dépassera pas la taille d'1m52. Ces événements vont orienter la destinée du jeune homme qui immobilisé de longs mois occupe ses journées en dessinant et en peignant.